Val Contrin et Vajolet

Publié par Rage&Dom le

06/08/23

Nouveau changement de programme dû à un énième revirement de situation météorologique. Nous devions faire une longue randonnée / via ferrata que nous reportons à demain car de la pluie est annoncée en début d’après-midi. Nous optons donc pour une balade plus courte avec un départ tout près de notre lieu de campement, à Penia, direction Val Contrin. On commence par monter un peu sur un joli chemin en forêt.

Puis on longe la rivière dans la superbe vallée de Val Contrin.

Au fond, les monts Sassopiato et Sassolungo, mais vus de l’autre côté de la randonnée à Seceda.

Le chemin se remet à monter pas mal (on fait près de 600 m de dénivelé en 2h) avant d’arriver au refuge Contrin. Et là, au détour du dernier virage, on se retrouve face au plus haut sommet des Dolomites : La Marmolada, qui culmine à 3 342 m d’altitude, et qui a le sommet saupoudré de neige.

 

C’est dans ce beau panorama que nous savourons notre pique-nique. On rapporte du bon fromage de la ferme/refuge d’à côté.

Nous arrivons au camping-car au moment où il se met à pleuvoir, ouf !

S’en suit une petite réunion entre parents pour planifier le programme de demain, puis on part se positionner sur un parking non loin du départ de la rando prévue, à Vigo Di Fassa. Une policière nous menace de nous verbaliser parce qu’on a mis une cale pour mettre à niveau le camping-car (150 € si on ne la retire pas fissa !). Elle finit par se calmer quand Régis lui parle italien. On a le droit de rester ici la nuit mais il faut se faire discret. Le parking est rempli de camping-cars, mais personne ne sort tables et chaises. C’est tout juste si on peut ouvrir les fenêtres… Il y a très peu d’infrastructures pour les camping-cars dans la région, aucun service pour jeter les eaux noires et grises, peu de parking où on peut rester la nuit, beaucoup (trop) de parkings où on n’a pas le droit de se garer, même en journée. Tout est fait pour nous parquer dans des campings, mais ce n’est pas notre envie et en plus c’est assez cher. On a un peu l’impression d’être des pestiférés et on ne se sent pas du tout accueillis.

 

07/08/23

Nouveau réveil aux aurores, un peu difficile pour les enfants qu’on a du mal à extirper de la chaleur de leurs couettes (il fait 12°C dans le camping-car !). Mais la journée s’annonce superbe, on peut enfin faire la grande randonnée prévue dans le massif de Catinaccio.

Après deux télésièges (couverts heureusement) qui nous épargnent 500 m de dénivelé, nous commençons notre marche avec les doudounes et le sourire.

Nous arrivons au premier refuge Gardeccia (2,4 km, 170 m de dénivelé) en moins d’1h. Nous nous séparons alors en deux groupes : Régis et Fred partent faire une via ferrata, pendant que Domitille, Pascaline et les enfants partent pour rejoindre le refuge Passo Principe. Gros challenge car il est à 4,1 km et 650 m de dénivelé. On espère l’atteindre pour déjeuner.

Journée des mamans et des enfants :

Refuge Vajolet (perché sur le rocher en haut à droite) et Torri del Vajolet (les pics fins en arrière plan) en vue !

Au bout d’1h nous atteignons ce deuxième refuge (2 km, 300 m de dénivelé). On avance pas mal mais il faut motiver les enfants qui aimeraient bien s’arrêter maintenant…

Le paysage devient lunaire.

On y est presque…

1h plus tard, les 2,1 km et 350 m de dénivelé sont franchis et on arrive au refuge Passo Principe juste à temps pour le déjeuner. Franchement on n’y croyait pas mais le challenge est relevé, bravo les enfants !

Ils ont bien mérité un bon chocolat chaud !

Magnifique vue depuis le refuge avant de redescendre :

Arrivés au refuge Vajolet, on remarque que tout le monde part sur un chemin bien pentu pour se rapprocher au plus près des tours. Demander aux enfants d’y monter est impensable mais Domitille a bien envie d’aller voir là-haut de plus près. Un rapide coup d’œil sur maps.me : 1 km et 350 m de dénivelé ? Easy. Mais il ne faut pas tarder pour faire l’aller-retour parce que le dernier télésiège est dans 4h et qu’on a encore 1h30 de descente environ. Allez c’est parti !

Au début du sentier c’est indiqué qu’il est réservé aux randonneurs chevronnés. Et c’est effectivement le cas ! Par moment c’est plus de la via ferrata que de la randonnée, on monte (ou plutôt on grimpe) en s’aidant des mains ou en se tenant avec un câble en métal. Cela provoque parfois quelques embouteillages. La descente promet d’être compliquée et impressionnante…

Mais comme le temps presse, il faut doubler les plus lents et au bout de 40 minutes d’effort, la récompense est là ! (Et en plus le soleil réapparaît à point nommé).

De gauche à droite : torre Piaz (2 670 m), torre Delago (2 790 m), torre Stabeler (2 805 m) et Torre Winkler (2 800 m).

Il y a aussi une belle vue sur la cima Catinaccio :

Et maintenant il faut redescendre dans ce gouffre !

La descente est finalement moins difficile que prévue et 1/2h plus tard tout le monde est réuni au refuge Vajolet.

Nous entamons la dernière partie de la descente jusqu’au refuge Gardeccia puis jusqu’aux télésièges où nous retrouvons les papas !

Via ferrata des papas :

Départ du refuge Gardeccia pour 2h de montée assez raide jusqu’au Passo delle Coronelle avec pas mal de lacets mais très photogénique, puis courte descente escarpée dans des éboulis qui nous mène au refuge Fronza pour le début de notre via ferrata Passo Santner. 2h de montée en 3 phases sans trop de vide mais avec très peu de lignes de vie.

Le refuge Passo Santner est très design et la vue est incroyable. On décide donc de profiter du panorama autour d’une bière bien méritée.

La descente vers les tours de Vajolet est lunaire. Elle est plutôt agréable jusqu’au refuge Alberto mais beaucoup mois jusqu’au refuge Vajolet.

Nous continuons notre descente pour retrouver le reste de la troupe, un peu plus bas que le refuge Gardeccia, aux télésièges qui nous ramènent au camping-car. La boucle est bouclée.

Nous terminons cette journée fatigués mais très contents d’avoir été au bout de nos objectifs et fiers des enfants qui ont vraiment bien marché.

Nous cherchons ensuite un endroit pour passer la nuit près du lac de Carezza que vous irons voir demain. Premier échec sur un parking tout fraîchement interdit aux camping-cars et où nous avons été accueillis par la police. Deuxième échec sur un autre parking autorisé mais où la dernière place dispo est à côté d’un gros tas de fumier. La troisième tentative est la bonne : un spot en pleine nature avec une belle vue.

Catégories : Italie

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