Popayán

10/08/19

Le trajet vers Popayán a été le plus pénible de tout ceux que nous avons fait jusqu’à présent. 5h pour 130 km, record battu !
La réceptionniste de la Casa de François a pu nous réserver 5 places à l’avant d’un buseta (les gros bus bien confortables ne circulent pas sur cette route…). Un taxi vient nous chercher à notre hébergement, en passant par le centre ville il s’arrête près d’une jeune fille dans la rue et nous demande de lui payer le prix du bus… On hésite un peu mais il nous confirme que c’est une personne de la compagnie de transport, elle lui donne d’ailleurs les tickets que le chauffeur remettra au conducteur de bus. L’organisation est tellement différente et étrange ici qu’on a du mal à faire confiance mais finalement tout se passe bien. Le chauffeur nous dépose au bord d’une route et il attend le bus avec nous ce qui nous rassure. On met 1h pour faire les 50 premiers kilomètres, la route est goudronnée, on se dit qu’on ne va finalement pas mettre les 5h annoncées… Et puis le goudron s’arrête, et on continue sur une route pavée de gros galets et un chemin de terre avec des trous énormes ! On roule au pas et on met 3h pour faire les 30 kilomètres suivants !

On retrouve enfin du goudron et on finira les 50 kilomètres restants en 1h. On arrive à Popayán en fin de journée, on profite d’être au terminal de transport pour acheter nos billets de bus de nuit pour le lendemain et on rejoint notre hôtel qui se trouve dans le centre, à 20 minutes à pied.

11/08/19

Ce matin on se repose un peu à l’hôtel, on fait des devoirs et on rédige le blog. On va pouvoir laisser nos bagages jusqu’au soir, ce qui nous permet d’aller ensuite visiter la ville sans avoir à les porter.

Toutes les façades du centre historique sont blanches, cette ville nous plaît beaucoup.

En fin de journée on se pose dans le patio d’un hôtel restaurant pour déguster des jus de mûres et de mangue, et on y restera jusqu’au dîner.

On récupère ensuite nos bagages à l’hôtel avant de nous rendre au terminal de transport pour prendre notre bus de nuit, direction Ipiales à la frontière Colombie/Equateur.