15/08/19

Nous avons la matinée pour visiter Quito avant notre prochaine destination.
Nous commençons par la magnifique basilique du Voto nacional qui est une réplique de la cathédrale de Bourges.

A l’intérieur nous voyons un groupe de jeunes filles avec les vêtements typiques d’Otavalo. Apparemment il se passe quelque chose, on nous explique qu’aujourd’hui a lieu un congrès international des arts indigènes et qu’ils vont venir du monde entier pour se retrouver ici à Quito. On demande s’il est possible de prendre une photo des jeunes filles avec les enfants, et on les fait monter carrément sur l’hôtel avec le groupe et leurs accompagnants. Il y a une caméra et un journaliste qui interview des personnes. On ne comprend pas bien pourquoi les enfants ont été invités avec les autres mais cela nous fait beaucoup rire. Apparemment ils vont même passer à la télé !

On n’a pas le temps de rester ni d’en savoir plus et on continue la visite de Quito : église San Agustin, plaza grande avec la cathédrale et le palais présidentiel, bibliothèque municipale, église de San Francisco et de la Merced.

On mange dans une petite cantine avant de retourner à l’hôtel récupérer nos sacs.
Notre prochaine destination est Latacunga, on doit se rendre au terminal Quitumbe au sud de la ville et on décide d’y aller en bus. Malheureusement celui-ci est bondé et pris dans la foule Régis se fait voler son téléphone portable. On se met à discuter avec des dames dans le bus qui nous mettent en garde de nouveau, de faire attention à nos affaires, et surtout à nos enfants. Elles nous font de la place pour qu’on puisse les mettre en sécurité, on ne se sent pas très rassurés mais cela n’empêche pas Margot de piquer un somme sur les genoux d’une personne qu’elle ne connait pas.

Une des dames décident de nous accompagner avec sa petite fille jusqu’au terminal pour nous conduire au poste de police pour déposer plainte. On trouve un policier qui nous explique que leurs services sont répartis par canton et qu’il aurait fallu qu’on descende tout de suite du bus pour se rendre au poste de police le plus proche. Tant pis on verra ça plus tard, le temps passe vite, nous avons encore 1h30 de bus pour nous rendre à Latacunga et il est déjà tard. Nous remercions chaleureusement cette gentille personne (Maria del Carmen) de nous avoir accompagnés et aidés, et nous partons.
Arrivés à la nuit tombée à Latacunga, nous prenons un taxi qui a du mal à trouver notre hôtel. L’adresse n’est pas complète mais on le trouve enfin, on entre et on nous annonce que notre chambre a été donnée à d’autres personnes ! Cela fait beaucoup d’émotions dans la même journée ! On avait fait la réservation sur whatsapp et apparemment l’information n’était pas passée entre les deux gérants de l’hôtel… Finalement ils ont fait libérer notre chambre (occupée par un groupe de jeunes français), on a pu se reposer et se remettre de cette journée.