Cochabamba
23/09/19
Aujourd’hui nous partons pour Cochabamba, on a prévu d’y passer une nuit avant d’aller au parc de Torotoro. Au moment de partir de l’hôtel la réceptionniste nous indique qu’il faut payer pour un verre qu’Alice a cassé au petit déjeuner la veille. On l’envoie gentiment bouler en lui rappelant les péripéties avec notre trousse de toilette, faut pas exagérer non plus !
On se rend à pied au terminal de transport qui n’est pas très loin.
On achète nos billets de bus à 20 bolivianos alors qu’ils sont affichés à 73, tout cela sans avoir négocié. On trouve ça vraiment bizarre. A l’heure où le bus est censé partir, les chauffeurs sont encore en train de manger des empanadas et boire du coca. Il ne faut pas être pressé ici… On part avec 20 minutes de retard dans un bus à moitié vide, ça s’annonce mal. En arrivant sur les hauteurs de la ville on se retrouve pris dans une manifestation, impossible d’avancer pendant 1/2h.
On s’arrête ensuite à El Alto (la banlieue de La Paz qui aujourd’hui est devenue plus grande que la capitale) pour charger d’autres passagers, le bus est maintenant plein… 2h après on sort enfin de la Paz ! Sachant qu’il y a minimum 7h de route, on n’est pas arrivé ! 20 minutes plus tard on est encore arrêté… On s’aperçoit que la police est en train de regarder dans la soute, puis dans le bus, manifestement ils cherchent quelque chose. Ils font descendre une dame qui voyageait dans la cabine des conducteurs (ça c’est plutôt louche), lui demande de prendre son chargement et l’emmène plus loin. Au bout d’1/4h ça commence à s’énerver sérieusement dans le bus, à coup de « vamos caballeros !! » « ya tenemos retrazo !!! » mais rien n’y fait, on attend toujours. Les passagers s’impatientent et s’engueulent avec les chauffeurs, tout le monde demande à ce qu’on abandonne la « dame à la cocaïne » là où elle est et qu’on reparte mais les chauffeurs ne veulent rien entendre et attendent la fin du contrôle de la dame (qui remonte dans leur cabine) avant de repartir enfin ! On fait une pause pour déjeuner à 14h15 au lieu de midi, sachant que les toilettes du bus sont inaccessibles (soit disant les policiers ont pris le trousseau de clés et le permis de conduire du chauffeur (hmm il roule donc sans ?), on vous laisse imaginer notre état quand on s’arrête enfin. Il reste ensuite moins de 200 km de route à faire quand on repart mais on mettra plus de 4h pour arriver enfin à Cochabamba. On finit les 500 derniers mètres avant le terminal de bus à pied (et de nuit) parce que la route est complètement bloquée, le terminal a l’air d’être saturé et aucun bus n’avance… Heureusement notre hôtel n’est pas loin et 10 minutes plus tard on y est. Mais… Nouvelle erreur de booking, la chambre réservée pour les enfants avec 2 lits doubles n’a en fait que 2 lits simples ! Décidément… Le personnel de l’hôtel finit par nous trouver une solution, ils ont d’abord essayé de nous faire payer un supplément mais on a dit que c’était hors de question ! On a finalement eu une chambre double et une chambre avec 3 lits simples, mais on a gagné une salle de bain qui devait être partagée initialement. Alice et Margot dormiront tête bêche 😉
24/09/19
Nous avons la matinée pour visiter Cochabamba parce que nous ne voulons pas partir trop tard pour notre destination suivante, Torotoro, qui est à 4h de trajet.
Nous sommes agréablement surpris par cette ville, après le fourmillement de la Paz, nous voici dans une ville bien plus calme et organisée, plus propre, avec des grandes avenues et de belles places.
La cathédrale :
La plaza Colón :
Un téléphérique permet d’observer la ville et de voir une statue du christ, plus haute de quelques mètres que celle de Rio !
Nous filons ensuite récupérer nos bagages à l’hôtel juste à temps pour l’heure du check-out, puis direction l’arrêt d’où partent les minivans pour Torotoro en taxi. Nous achetons nos billets et déjeunons dans une petite cantine avant de partir.
4h30 de route sont annoncées pour faire moins de 200km… La première heure on roule super bien sur du bitume et ensuite ça se gâte : routes pavées, en terre, graviers. On comprend pourquoi on met autant de temps pour joindre les 2 villes. Mais plus on avance, plus le paysage est chouette. On roule un moment au bas d’un large canyon, on traverse une dizaine de fois le rio Caine (on se demande comment ça se passe en saison de pluies…).
On arrive en fin de journée à Torotoro, la ville est toute petite mais on a un chouette hôtel avec un peu de wifi, ce qui paraît plutôt exceptionnel ici.
2 commentaires
Grand-Père · 4 novembre 2019 à 13 h 13 min
Quel est ce magnifique arbre avec des fleurs bleues ?
Rage&Dom · 4 novembre 2019 à 13 h 22 min
Il est chouette ce jacaranda ! En réalité, ses fleurs sont plutôt violettes.