La Paz

Publié par Rage&Dom le

20/09/19

Départ pour la plus haute capitale du monde : La Paz ! Nous prenons un bus digne de la flotte Bolivienne, avec freins qui couinent et intérieur qui grince. Au bout d’une heure de trajet on arrive à l’endroit où le lac Titicaca se resserre pour n’être plus que de la largeur d’un fleuve, mais il n’y a pas de pont pour passer sur l’autre rive ! Tous les passagers sont donc invités à descendre pour traverser sur un petit bateau pendant que le bus est remorqué sur une grande barque en bois.

De l’autre côté, tout le monde remonte à bord du bus et c’est reparti pour la suite du voyage. Nous arrivons en début d’après-midi à la Paz par le quartier El Alto situé en hauteur, la descente sur la ville est impressionnante et l’arrivée par le haut nous permet d’apprécier sa taille immense. Le bus nous laisse au beau milieu de nulle part, limite sur la route. On prend ensuite un taxi pour rejoindre notre hôtel, il y a énormément de colectivo mais on n’a pas le courage de décrypter leur système de transport. Arrivés à l’hôtel, la chambre que nous avions réservée avec 3 grands lits doubles n’a en fait qu’un lit double et un lit simple !… C’est un petit b&b et toutes les autres chambres sont prises, nous n’avons pas d’autre choix que de partir pour trouver autre chose, après avoir bien montré notre mécontentement au gérant.
Nous reprenons un taxi pour aller dans le centre ville où nous pensons avoir plus de chance. Nous passons environ 4h à arpenter les rues avec nos gros sacs en passant d’hôtel en hôtel pour trouver ce qui nous convient le mieux. Cela nous a permis de visiter un peu en même temps, La Paz nous apparaît comme une ville grouillante, au relief très accidenté mais peu intéressante niveau architectural. Le bazar règne partout, les étalages de marchands prennent tous les trottoirs et débordent dans la rue. La Paz est construit sur les flancs des collines, les rues montent ou descendent franchement, rien n’est plat et c’est avec soulagement qu’on se pose enfin dans notre hôtel.

Le soir nous retrouvons avec plaisir Mélissa pour dîner dans un bon resto italien situé dans notre rue, très pratique. Mélissa a fait des visites guidées de La Paz et nous rapporte tout un tas de trucs incroyables raconté par son guide. La tradition voudrait que pour porter chance, les gens enterrent un lama sous les fondations lors de la construction d’une maison. Pour une toute petite maison, ils enterrent un fœtus de lama, pour une plus grande, un bébé lama, pour un petit immeuble, un lama adulte et pour un plus grand, on vous laisse imaginer… mais à priori il ne vaut mieux pas trop se saouler dans cette ville le soir près des chantiers. Le guide de Mélissa lui a parlé aussi de la prison située sur la place San Pedro, gardée uniquement par une dizaine de gardes à l’extérieur. A l’intérieur, la prison fonctionne en autonomie complète comme une ville à part entière, les prisonniers y travaillent et payent un loyer, à ce qu’il paraît ils y ont même leur propre production de cocaïne. Vous pouvez aller la visiter officieusement (car c’est interdit) et on vous demandera de l’argent pour pouvoir en sortir sans aucune garantie…

 

21/09/19

Il pleut ce matin, le temps parfait pour aller au musée ! Nous nous décidons pour celui des instruments de musique situé dans la rue Jaén, la plus chargée d’histoire et la plus jolie de La Paz à ce qu’il paraît.

Nous n’avons pas pu prendre de photos à l’intérieur du musée parce qu’il s’agit d’une collection privée. Celle-ci est impressionnante, nous ne pensions pas qu’il pouvait exister une telle variété d’instrument de musique. Sur le balcon entourant le patio, des instruments rigolos sont à disposition et peuvent être manipulés, cela a beaucoup amusé les enfants.

On passe ensuite par la place principale avec sa cathédrale, son palais du gouvernement, et ses pigeons.

Après un déjeuner dans une petite cantine bolivienne (soupe puis poulet accompagné de riz, tiens ça nous avait manqué !), on se dirige vers la station de téléphérique la plus proche pour faire un tour sur les hauteurs de la ville. Une gentille policière nous explique le fonctionnement afin que nous achetions les billets adéquats. Le téléphérique a été construit il y a 6 ans et c’est un vrai plus pour se déplacer dans cette ville située à flanc de colline.

Certaines constructions nous semblent d’ailleurs bien près du précipice…

Nous surplombons le joli quartier coloré Chua Uma. Il a été peint en 6 mois et achevé il y a 3 mois. Nul doute qu’il va vite devenir un quartier attractif pour les touristes, comme la Comuna 13 à Medellin.

Nous survolons aussi l’immense cimetière de la ville qui mérite le détour à ce qu’il paraît, mais nous n’aurons pas le temps de le visiter.

En rentrant nous passons par le célèbre marché des sorcières où l’on peut trouver les fameux fœtus et bébés lamas séchés…

Puis nous nous rendons à la place San Francisco, on voit de l’animation au loin, il s’y déroule en fait un défilé des écoles de musique internationales. C’est la deuxième année consécutive qu’il a lieu, décidément on a de la chance avec les festivités, on en voit très souvent ! A moins que ce type de manifestation ne soit très fréquent en Amérique latine…


Nous y retrouvons par hasard Constant et Coralie ! On se rend compte qu’on a le même programme pour le lendemain alors on se donne rendez-vous.

 

22/09/19

Ce matin on s’aperçoit que notre trousse de toilette a disparu de la salle de bain commune ! Les brosses à dent ça se rachète mais on est bien embêté pour la petite tondeuse à barbe de Régis et la trousse qui était drôlement pratique. La réception nous assure qu’elle fera son possible pour la retrouver, surtout qu’ils ont des caméras de surveillance, mais on part de l’hôtel sans grand espoir…
On retrouve donc Constant et Coralie sur la place San Francisco, direction la vallée de la lune à une quinzaine de kilomètres de là.

Il nous faudra quasiment 1h en colectivo mais les conversations vont bon train et le trajet passe vite.

On visite le site pendant 2 heures. Il faut faire attention avec les enfants parce qu’il y a parfois des trous profonds et très étroits, et ce n’est pas toujours très bien sécurisé… Surtout qu’Alice a tendance à courir devant sans nous attendre et Margot à suivre sa sœur. On n’en viendrait même à regretter un peu qu’elles ne soient pas à la traîne derrière en train de râler…

De retour à notre hôtel, la trousse de toilette a refait son apparition ! Elle aurait été retrouvée dans la salle de bain commune du rez de chaussée. On n’a pas le fin mot de l’histoire mais on est bien content de l’avoir récupérée !
On passe l’après-midi à se reposer et à faire quelques devoirs avant de ressortir dîner.

Catégories : Bolivie

6 commentaires

Tante Monique · 26 octobre 2019 à 2 h 23 min

Pas familiarisée avec les moyens modernes de communication, je n’ai découvert que très récemment comment suivre votre voyage. Voyage? je dirai mieux grande et folle avenure! J’ai donc pu accéder au « journal de bord » et aux 1000 et une photos postées. Les pays traversés sont fabuleux et j’ai admiré vos sourires et ceux des enfants alors que tout n’est pas de tout repos. Bravo aux sportifs que vous êtes pour enchaîner dénivelées, canicules et intempéries, levers aux aurores et transports divers, variés et brinquebalants! Et…en avant pour les nouvelles découvertes.

Cylvy Neple · 26 octobre 2019 à 9 h 37 min

C’est parfait que vous ne soyez pas incommodés par l’altitude et les enfants sont très courageux et heureux des découvertes faites au quotidien
De très jolies photos
Portez vous bien

Magali Falcon-Bejot · 27 octobre 2019 à 20 h 14 min

Dom, c’est super de vous suivre et de profiter de vos visites!
La Paz a vraiment l’air spectaculaire!
Bonne continuation

Matthieu · 28 octobre 2019 à 7 h 11 min

Super impressionnant les maisons pretes du vide!!!

Nicolas · 29 octobre 2019 à 11 h 53 min

La Paz ça grouille, une vraie fourmilière cette ville, que de souvenirs !
Attention aux enfants tout de même, ils sont jeunes et fougueux mais prudence est mère de sûreté !
Ouf pour la trousse, mais j’aurais bien aimé voir la barbe hirsute de Régis après plusieurs mois sans rasage ! Un vrai ours des galapagos hihihi

Grand-Père · 4 novembre 2019 à 13 h 16 min

Je constate qu’il y a vraiment plein de sites extraordinaires en Amérique du Sud : on est pas resté assez longtemps ! 🙂

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