Hobbiton et Rotorua

Publié par Rage&Dom le

14/02/20

D’un lieu de tournage à un autre, nous nous arrêtons à Hobbiton, sur la route vers Rotorua.

L’office du tourisme de Matamata plante déjà le décor.

Il y a du monde mais la visite, obligatoirement guidée, est pas mal organisée si bien qu’il n’y a jamais d’embouteillage.

On est tout de suite projeté dans l’ambiance de la comté, on adore ! Tout est pensé dans les moindres détails, depuis le potager de vrais légumes jusqu’au linge qui sèche.

Pendant 2 heures notre guide nous promène à travers le village et nous raconte les secrets de tournage des films de Peter Jackson. Saviez-vous que les maisons ont été construites à différentes échelles pour faire paraître les personnages plus grands ou plus petits selon qu’ils soient homme ou hobbit ?

Voilà Cul-de-Sac, la maison de Bilbon et Frodon. Le chêne qui la surplombe a été entièrement réalisé à la bonne échelle. Le tronc est en silicone et plus de 200 000 feuilles artificielles y ont été ajoutées à la main.

La famille de (grands) hobbits vous souhaite la bienvenue !

Les enfants s’amusent sur le terrain où a lieu la fête d’anniversaire de Bilbon dans le film Le Hobbit 1 : Un voyage inattendu.

Cette maison apparaît à la fin de la trilogie du Seigneur des anneaux (Le retour du roi), on y voit Sam et Rosie tenant un bébé dans les bras et accompagnée d’une fillette, ce sont d’ailleurs ses enfants dans la vraie vie.

Nous avons montré des extraits des films aux enfants avant de venir, c’est vraiment rigolo de se trouver ici en vrai, et de se remémorer les différentes scènes tournées aux endroits que nous traversons.

La visite se termine au Green Dragon Inn où nous pouvons déguster, entre autres, une délicieuse bière sans alcool au gingembre.

A votre santé !

Tous les décors ont été entièrement détruits après le tournage de la trilogie du Seigneur des anneaux et tout a été reconstruit quasiment à l’identique pour celle du Hobbit. Cela aurait été dommage de tout détruire à nouveau, et sa conservation fait ainsi la joie de nombreux fans.

 

15/02/20

Notre séjour à Rotorua s’articule principalement autour de la découverte de la forte activité géothermique de la région. Nous y sommes d’ailleurs accueillis par une agréable odeur de soufre, ou d’œufs pourris si vous préférez. Il y a pas mal de sites à visiter, nous avons choisi celui de Wai-O-Tapu. Mais pour éviter la foule, on se motive à y aller dès l’ouverture. Il y a en effet une démonstration à 10h15 autour d’un geyser et tout le monde se précipite ensuite pour visiter le site. En y allant dès 8h30 on est presque seul.

Vue sur ce qu’ils appellent la « Palette des artistes ».

L’odeur est évidemment très forte ici et il y en a une qui a du mal à supporter !

On se balade au milieu de rivières et lacs inhospitaliers (n’y cherchez pas de poissons !), aux aspects et odeurs peu ragoutants. On imagine qu’une sorcière y a déversé ses chaudrons de potions magiques et on se dit qu’il ne vaut mieux pas y tremper un pied sous peine de le voir partir en fumée.

Cette petite piscine naturelle a pourtant une jolie couleur turquoise, mais on ne s’y risquerait pas !

A l’extrémité du site se trouvent les chutes d’eau du lac Ngakoro formé lors d’une éruption volcanique il y a 700 ans.

Nous revenons ensuite par la Champagne Pool, où de fines bulles remontent à la surface dans un délicieux bruit de pétillement. Décidément ce site est un régal pour les yeux et les oreilles (moins pour le nez !).

Ce lac est de couleur vert anis fluo à cause de sa teneur en arsenic (Gus, un petit pudding ?). Il est d’ailleurs très justement appelé « Bain du diable » !

Nous finissons de parcourir le site juste à temps pour la démonstration autour du geyser Lady Knox qui a lieu tous les jours à 10h15. Les gradins sont blindés, on est content d’avoir visité avant tout ce monde ! Une intervenante introduit du savon en poudre par le sommet et 30 secondes après c’est l’explosion, qui dure à peu près le même temps. On trouve le spectacle un peu bidon, surtout après avoir vu des geysers jaillir naturellement, mais tout le monde est content, applaudit… et se précipite pour faire la visite.

De notre côté on passe à la Mud Pool avant de rentrer.

Un petit bain de boue bouillonnant ? C’est bon pour la peau il parait… 😉

 

16/02/20

Nous attendions tous cette journée avec impatience car aujourd’hui nous allons voir des kiwis ! Mais non il ne s’agit pas de fruits, mais des emblématiques oiseaux en voie de disparition qu’on ne trouve qu’en Nouvelle-Zélande. Pour cela nous nous rendons au Rainbow Springs, un parc animalier où on peut les observer de très près. En effet, ici il y a toute une équipe qui récupère les œufs dans la nature pour leur permettre d’arriver à maturité. Les petits kiwis sont ensuite élevés jusqu’à être assez grands pour être relâchés. Ils passent ainsi d’un taux de survie de 5% dans la nature à 90% dans ce centre.

Les kiwis sont des oiseaux nocturnes quasiment aveugles et qui ne volent pas. Ils se nourrissent en « sondant » le sol avec leur bec au bout duquel se trouvent… 2 narines et des capteurs sensoriels !

Etant nocturnes, on les voit en vrai dans une salle peu éclairée et il est interdit d’y prendre des photos. Les seuls kiwis que nous pouvons immortaliser sont ceux empaillés. Nous avons eu aussi la chance de pouvoir aller dans la nurserie où nous avons vu des petits kiwis dont un de 3 jours au bec tout rose, adorable !

Nous avons quand-même pris une photo discrètement dans la salle nocturne, mais pas facile d’avoir quelque chose de net avec si peu de luminosité.

Dans le parc on trouve aussi de nombreuses espèces d’oiseaux, poissons et reptiles de Nouvelle-Zélande.

Le Big Splatch a aussi beaucoup de succès auprès des petits et grands enfants !

 

Après cette belle visite, nous passons voir le magnifique musée de Rotorua dans les Government Gardens.

 

Nous finissons la journée en nous rendant au village Maori de Ohinemutu, dans la banlieue de Rotorua. Ces maisons typiques, les Marae, sont des lieux de rassemblement des habitants du village.


L’église anglicane du village.

Et le cimetière mémorial de la première guerre mondiale. Les tombes ne sont pas enterrées car le sol est trop chaud !

Comme dans toute la région, l’activité géothermique est très visible (et odorante). On observe un peu partout des bassins d’eau bouillonnants, des fumées qui s’échappent du sol et des bouches d’égout. De nombreuses zones sont barricadées « Danger, thermal area » et il vaut mieux ne pas sortir des sentiers battus. Les Maoris profitent de cette énergie pour la cuisine, le chauffage et la baignade.

Si tu fais tomber tes clefs, c’est perdu !

Catégories : Nouvelle-Zélande

1 commentaire

cotelle Odile · 26 février 2020 à 9 h 36 min

Je reviens vers vous et je reprends la lecture de votre voyage. Toujours magnifique … Je vous ai un peu abandonnés car ma petite fille Virginie et son mari son eux aussi en nouvelle Zélande depuis début février. Ils font beaucoup de randonnées en montagne ils ont eux aussi de superbes photos. Je pense que Lundi ils repartent et font un arrêt en Nouvelle Calédonie pour voir une de mes petites filles Audrey et son mari qui vivent là bas. Ils passent une semaine ensemble. Alors à bientôt et continuez à me faire rêver, j’embrasse la petite famille.

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